Je rencontre tellement de gens qui me disent être affectés par les états et les réactions des autres… Ils me demandent comment se « protéger » de tout ça.
Si c’est votre cas ou même si ce ne l’est pas, ce texte pourra vous éclairer sur ce que certains appellent de l’hypersensibilité (et oui, ça peut effectivement ruiner notre qualité de vie).
Je vous mets une réponse courriel que j’ai donnée à une personne qui me disait ressentir les émotions et les maux physiques des autres et que c’était désagréable et comment le mettre ça à « off ».
C’est une réponse courte parce que je connaissais cette personne et je prenais son contexte de vie en considération. Comme vous avez un contexte de vie unique, il est possible que vous ayez des questions. Si c’est le cas, posez-les dans les commentaires sous ce texte et j’y répondrai au meilleur de mon expérience.
Voici le texte :
Bonjour Xyz!
Il y a 2 choses que je veux souligner par rapport à la sensibilité.
Avec de l’entraînement, il est possible d’apprendre à filtrer nos perceptions comme on choisit un poste de radio à l’exclusion des autres par exemple. Comment faire est tout un enseignement que je ne peux pas tout écrire… Ça s’enseigne plus en personne.
L’autre aspect beaucoup plus accessible est de savoir qu’il y a une différence entre hypersensibilité et ce que j’appelle « hyperémotivité » (le nom n’est pas exact, mais c’est le mieux que j’ai trouvé à date).
En tant qu’hypersensibles, nous ressentons ce que les autres ressentent. Si ça reste au niveau de l’hypersensibilité, ça reste agréable, ce n’est que de l’information.
Beaucoup d’hypersensibles sont aussi hyperémotifs (ce qui génère beaucoup de conflits internes s’ils ont été élevés dans un environnement très cartésien). Un hyperémotif ressent ce que les autres ressentent et c’est en plus amplifié en lui par ses propres émotions. Autrement dit, les émotions des autres déclenchent fortement ses propres émotions, ce qui fait qu’ils évitent le plus possible les gens « émotionnels » pour se protéger du désagrément.
Évidemment, si une personne fait son travail interne et règle ses patterns émotionnels, il finit par ne rester que l’hypersensibilité parce qu’il n’y a plus de grosses émotions à déclencher chez la personne hypersensible. Elle vit des émotions quand même, mais l’intensité est très différente, ce n’est plus « envahissant ».
À partir de là, on sait comment les autres se sentent sans que ça nous déclenche et sans que ça devienne un handicap qui nous fait souffrir. Ça redevient une belle capacité humaine et naturelle que nous pourrions appeler « empathie ». En espérant que ça t’aide!
Merci beaucoup!
Passe une merveilleuse journée!
Alexandre
———————— Fin de l’extrait —————————-
Est-ce que vous avez appris quelque chose? Eu une prise de conscience?
Toutes les questions et tous les commentaires sont les bienvenus!
Partagez si vous connaissez quelqu’un que ça pourrait aider!
Je rencontre tellement de gens qui me disent être affectés par les états et les réactions des autres… Ils me demandent comment se « protéger » de tout ça.
Si c’est votre cas ou même si ce ne l’est pas, ce texte pourra vous éclairer sur ce que certains appellent de l’hypersensibilité (et oui, ça peut effectivement ruiner notre qualité de vie).
Je vous mets une réponse courriel que j’ai donnée à une personne qui me disait ressentir les émotions et les maux physiques des autres et que c’était désagréable et comment le mettre ça à « off ».
C’est une réponse courte parce que je connaissais cette personne et je prenais son contexte de vie en considération. Comme vous avez un contexte de vie unique, il est possible que vous ayez des questions. Si c’est le cas, posez-les dans les commentaires sous ce texte et j’y répondrai au meilleur de mon expérience.
Voici le texte :
Bonjour Xyz!
Il y a 2 choses que je veux souligner par rapport à la sensibilité.
Avec de l’entraînement, il est possible d’apprendre à filtrer nos perceptions comme on choisit un poste de radio à l’exclusion des autres par exemple. Comment faire est tout un enseignement que je ne peux pas tout écrire… Ça s’enseigne plus en personne.
L’autre aspect beaucoup plus accessible est de savoir qu’il y a une différence entre hypersensibilité et ce que j’appelle « hyperémotivité » (le nom n’est pas exact, mais c’est le mieux que j’ai trouvé à date).
En tant qu’hypersensibles, nous ressentons ce que les autres ressentent. Si ça reste au niveau de l’hypersensibilité, ça reste agréable, ce n’est que de l’information.
Beaucoup d’hypersensibles sont aussi hyperémotifs (ce qui génère beaucoup de conflits internes s’ils ont été élevés dans un environnement très cartésien). Un hyperémotif ressent ce que les autres ressentent et c’est en plus amplifié en lui par ses propres émotions. Autrement dit, les émotions des autres déclenchent fortement ses propres émotions, ce qui fait qu’ils évitent le plus possible les gens « émotionnels » pour se protéger du désagrément.
Évidemment, si une personne fait son travail interne et règle ses patterns émotionnels, il finit par ne rester que l’hypersensibilité parce qu’il n’y a plus de grosses émotions à déclencher chez la personne hypersensible. Elle vit des émotions quand même, mais l’intensité est très différente, ce n’est plus « envahissant ».
À partir de là, on sait comment les autres se sentent sans que ça nous déclenche et sans que ça devienne un handicap qui nous fait souffrir. Ça redevient une belle capacité humaine et naturelle que nous pourrions appeler « empathie ». En espérant que ça t’aide!
Merci beaucoup!
Passe une merveilleuse journée!
Alexandre
———————— Fin de l’extrait —————————-
Est-ce que vous avez appris quelque chose? Eu une prise de conscience?
Toutes les questions et tous les commentaires sont les bienvenus!
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