« Bonjour, Avant de débuter, j’aimerais remercier Alexandre pour son authenticité, son humilité, sa générosité et sa simplicité. J’aimerais aussi remercier toutes les assistantes pour l’aide qu’elles m’ont apportée ainsi que pour leur patience et leur gentillesse durant ces 2 jours de retraite. Et j’aimerais aussi remercier toutes les personnes avec lesquelles j’ai fait les exercices. Je me dois de préciser que je trouve ça insensé et inouï que chacune d’elles ait été la personne parfaite dont j’avais besoin pour chacun de ces exercices. Alexandre, je me dois de t’avouer qu’il y a quelques années, j’ai pris conscience qu’aussitôt que je commençais à lire des questions, la panique s’installait tellement que mon cerveau devenait paralysé et vide, donc impossibilité pour moi de répondre ne serait-ce qu’à une seule question. Et je me suis rendu compte que c’est encore le cas aujourd’hui. J’ai donc décidé de te relater ce que j’y ai vécu et découvert, en espérant que cela puisse répondre à tes questions. Et je suis désolée pour la longueur, mais pour l’instant, je suis tout aussi incapable de savoir comment en faire un résumé. Je commence par t’informer que j’ai trouvé la première journée très difficile et très éprouvante, du fait que les croyances et pensées travaillées ont fait remonter plusieurs émotions et souvenirs à la surface, lesquels m’ont amenée à faire de multiples prises de conscience pas du tout réjouissantes à apprendre et vraiment difficiles à accepter. Mais je suis quand même vraiment très contente et très heureuse d’avoir participé à cette retraite. Mes attentes ont été plus que comblées puisqu’en plus des belles et grandioses libérations, j’ai pu faire, et ce pour la première fois de ma vie, l’expérience de la détente complète dans mon corps ainsi que du calme mental et du bien-être intérieur, même si celui-ci n’a duré que quelques heures. De plus, jusqu’à cette fin de semaine, j’étais obligée de composer avec des mal-être constants, persistants et continuels. Cela parce que j’ignorais qu’il existait des outils simples et efficaces pour les atténuer, et pouvoir espérer m’en débarrasser définitivement un jour. Ces 3 outils sont donc devenus très précieux précieux et sont aussi d’une valeur inestimable parce que je n’aurai plus à subir ces mal-être. Vers le milieu de l’après-midi, il s’est produit un événement vraiment spécial. Je me suis aperçu que j’étais capable de percevoir, chez l’autre, les résistances de son mental. Et cela a perduré durant le reste de la retraite. Cependant, j’ignore si cette faculté était passagère ou si je l’ai acquise en permanence. C’est à suivre… Samedi soir, en plus des nombreuses destructions des pensées réalisées dans la journée (chacune d’elles m’a permis de connaître et d’apprécier le bien-être qu’apportait un tout petit relâchement dans mon corps physique), j’ai appris lors de l’exercice 9 “Laisser entrer la vie avec grâce et légèreté” que l’extérieur était tellement menaçant pour moi que je n’ai pu faire, ce soir-là, que des centaines de petits trous de la grosseur d’une tête d’épingle, un petit peu partout sur les 4 côtés ainsi que sur le dessus de l’épaisse boite vitrée qui me sert de protection et dont je n’avais aucune conscience jusque-là. Je me souviens que, pour rassurer l’autre personne, je lui ai mentionné que si j’étais incapable d’aller plus loin dans l’exercice, ce n’était pas de sa faute, qu’elle n’avait pas à se sentir responsable ou coupable, qu’elle m’avait bien dirigée. Qu’étant donné ce que je savais maintenant sur mon vécu passé, c’était normal et c’était correct pour moi d’être incapable d’aller plus loin dans cet exercice. Je lui ai aussi mentionné qu’étant donné que cet exercice pouvait se faire seul, je le continuerais quand je m’en sentirais prête. Avoir pu réaliser que, contrairement à ce que j’avais toujours cru, la menace que je ressentais continuellement ne provenait pas de l’intérieur de moi, mais bien de l’extérieur, était une belle et grande victoire pour moi. En prendre conscience m’a aussi apporté un grand soulagement ainsi qu’un bienfaisant réconfort, car je savais maintenant que mon corps physique était un endroit sécuritaire dans lequel je pouvais apprendre à vivre. Et le fait d’avoir été capable, et ce, pour la première fois, de me respecter dans ce que je ressentais et percevais et d’avoir refusé de me faire violence en me forçant pour agrandir ces trous de tête d’épingle, fut aussi une belle et grande victoire pour moi. Et toutes deux m’ont permis de connaître ce que c’était que de me sentir fière de moi. J’ai aussi senti que ce serait préférable pour moi que je continue la TDSM et le pelletage avant de laisser entrer en moi, plus qu’à petites doses, la Vie et sa Réalité. J’en suis à me demander pourquoi ai-je senti le besoin de la rassurer ? Et pourquoi est-ce que ce sont ces paroles-là que j’ai émises ? Aurais-je été capable de lire en elle ?????? Est-ce qu’Alexandre serait capable d’y répondre ? Pendant mon sommeil de la nuit de samedi, j’ai fait de la TDSM avec Alexandre, mais j’ignore ce que nous avons travaillé. Tout ce dont je me souviens, c’est que je l’entendais me dire : « France, c’est une pensée donc tu sais quoi faire. » Et aussitôt que je commençais à la chercher, je sombrais dans l’inconscience, puis je le réentendais et je cherchais à nouveau pour retomber immédiatement dans l’inconscience et ainsi de suite jusqu’à mon réveil. C’est après avoir eu le bonheur de ressentir et de vivre, dimanche matin, vers la fin de l’avant-midi, la destruction complète de la terreur qui avait habité tous mes corps, et ce, depuis le 4e mois de la gestation de mon corps physique (cette information, je l’ai reçue le dimanche soir, par les voix que j’entends depuis bientôt 20 ans), que j’ai réalisé que si cela avait pu se produire, c’était probablement parce que samedi soir, j’avais osé écouter et suivre ce que ça me disait en dedans. Et fait nouveau, j’ai pensé à me remercier d’avoir réussi à le faire. Quand j’ai fait l’expérience de vivre le calme, la détente et le bien-être dans tout mon corps physique ainsi que dans mon mental, cela m’a fait oublier toutes les souffrances et les moments pénibles vécus avant d’en arriver là. Et en prime, j’ai eu le bonheur de voir toutes les possibilités qui s’ouvraient à moi. C’est donc dans l’euphorie totale et complète que j’ai fait les exercices de ce deuxième après-midi. Il y en a quand même eu quelques-uns qui ont fait remonter la souffrance, mais ensuite, je revenais à cet état de bien-être et d’euphorie. Ce soir-là, lorsque je me suis couchée, j’ai découvert que la destruction de la terreur avait eu comme conséquence d’ouvrir les écluses à toutes les pensées et croyances qui m’avaient été inconscientes jusque-là. Donc, impossibilité de dormir puisque je les entendais me demander de les libérer et quand elles sont devenues insistantes, j’ai fait de la TDSM et du pelletage, mais je suis devenue vite épuisée tout en restant incapable de dormir et tout aussi incapable de me lever. Ce fut donc une longue nuit interminable. Lundi matin, lors de ma pratique de yoga, une bonne nouvelle m’attendait. Lors de l’observation de mon corps physique, je me suis aperçue que j’avais plus conscience de celui-ci et que j’étais plus présente aussi. Et lors des asanas, j’ai constaté que la raideur avait remplacé la rigidité encore présente le vendredi matin. Ce matin-là, j’ai même été capable de m’apercevoir que mes mouvements étaient un peu plus gracieux et légers. Mais dans l’après-midi, j’ai dû me rendre à l’évidence : des peurs et des résistances avaient remplacé le vide laissé par la terreur. Pour essayer de revenir à l’état de bien-être, je n’ai donc pas eu d’autre choix que de recommencer, et ce, à tous les jours ainsi qu’à différentes périodes du jour et du soir, la pratique de la TDSM, du pelletage ainsi que la technique de l’épaule. Et il m’arrive même d’en faire la nuit, lorsque je ne parviens pas à me rendormir, et je dois avouer que ça fonctionne. Alexandre, comme tu peux le constater, il me fut impossible de suivre ta recommandation de prendre quelques jours de congé et de repos. J’avais conscience que ça pouvait arriver que pour terminer l’évacuation de ce que j’avais libéré durant cette fin de semaine, que j’aie à vivre une grande détoxification par mon corps physique. Et ce fut effectivement le cas, et ce, dès le mardi et elle se poursuit encore aujourd’hui, 25 mars. Comme j’ai déjà vécu cela à plusieurs reprises (ma première fois fut en 99, après une retraite Vipassana), j’ai pu, cette fois-ci, rester calme. Et la grande différence d’avec les autres fois, c’est que j’ai décidé et choisi de l’accepter et de l’accueillir comme faisant partie inhérente du processus de la retraite. Dès le départ, j’ai eu droit à une extrême fatigue (il y a des jours où j’ai dormi entre 13 et 17 heures en ligne). J’ai connu une grande difficulté à avaler tant ma gorge est devenue subitement enflée. J’ai aussi eu droit à une toux avec expectoration qui est encore un tout petit peu présente. Cette toux vient du plexus solaire et non d’un chatouillement ou d’une irritation dans la gorge. J’ai aussi perdu la voix. J’ai fait de la fièvre. J’ai connu aussi une sensation d’extrême lourdeur dans ma tête qui s’est changée en brume, au fil des jours. Ce n’est que ce matin que cette brume a commencé à se dissiper, mais il en reste encore. J’ai aussi eu droit à des douleurs musculaires et articulaires qui, elles aussi, sont encore présentes. Et depuis les 3 derniers jours, j’ai droit à de la déprime, et même à un peu de désespoir ainsi qu’à des élancements, des bourdonnements dans mes oreilles avec aussi l’impression qu’elles se sont bouchées. Mais fait vraiment étrange, je ressens que c’est plutôt le contraire qui se produit. Je passe aussi par une gamme d’émotions inconnues jusque-là et pas toutes agréables à vivre. Vive la technique de l’épaule pour au moins atténuer l’intensité de celles-là !!!!!! J’ai tellement aimé connaître et vivre l’expérience de ce que c’est que de me sentir libre d’être moi ainsi que de connaître le calme mental, le bien-être et la détente de mon corps physique, que pour les revivre à nouveau avec l’espoir que ce soit pour une durée dans le temps un peu plus longue pour chacune de ces fois, je vais continuer la pratique des 3 outils, même si je risque de voir ces inconvénients se continuer ou se répéter. Je termine avec les questions suivantes : « Est-ce normal que j’ai l’impression que plus je détruis de pensées et croyances, plus il en monte ? Alexandre, est-ce que tu sais si c’est un puits sans fond ? Et si c’est un puits avec fond, est-ce que tu as une idée de combien de temps ça peut prendre pour en avoir de moins en moins à détruire ? Paix, Amour, JOIE, Lumière, Abondance et HARMONIE »