ÉTABLIR UNE DIRECTION

Ce processus est très important parce qu’il répond à ce que je crois être une erreur souvent commise en développement personnel. En développement personnel, on entend souvent parler d’écrire nos objectifs de manière précise avec une date avant laquelle ils doivent être accomplis, etc.
Ceci est très bien pour tous ceux qui ne se sont jamais arrêtés pour se demander ce qu’ils voulaient dans la vie. Cependant, j’ai fait cet exercice plusieurs fois et j’ai remarqué qu’il pouvait avoir un effet démotivant, surtout quand mes objectifs étaient ambitieux. Aussitôt que je mettais une date sur mon objectif ambitieux, je commençais déjà à ressentir un stress (je parle ici de mon expérience et la vôtre peut être totalement différente). Ce stress grandissait à mesure que je m’approchais de la date que j’avais choisie pour la réalisation de mon objectif.
Plusieurs de ces objectifs n’ont jamais été atteints pour plusieurs raisons. La première raison, c’est que la plupart de ces objectifs ne convenaient pas du tout à qui j’étais (ma « vibe »). Ils avaient été influencés ou induits par d’autres personnes et je n’avais pas pris le temps de me demander s’ils me convenaient vraiment.
La deuxième raison, c’est que mes objectifs étaient beaucoup trop ambitieux pour les compétences que je possédais réellement.
La troisième raison était que les délais que je choisissais pour mes objectifs étaient irréalistes (beaucoup trop courts).
Tout ça m’amenait beaucoup de déception. J’ai aussi remarqué que je vivais dans le futur à rêver à mes objectifs sans vraiment faire de progrès dans le présent, dans ma vie de tous les jours.
Quand je me suis rendu compte de tout ça, j’ai décidé de faire autre chose. Je voulais vivre le moment présent et faire des progrès mesurables ici maintenant vers mes objectifs. Je voulais aussi une motivation qui ne serait pas basée sur le stress.
Par chance, j’ai fait une formation avec Richard Bandler dans laquelle il enseignait la différence entre une direction et un objectif. Après cette formation, je me suis mis à mesurer mes progrès régulièrement au lieu de me demander combien de temps il me restait pour atteindre mon objectif. En fait, je ne me mets plus de délais rigides pour mes objectifs ambitieux…
Pour passer du mode « objectif » au mode « direction », c’est assez simple. L’exercice le plus simple consiste à prendre en note les progrès que vous avez faits dans la journée dans différents domaines.
Vous les écrivez sur une feuille et vous recommencez chaque soir. Vous notez absolument tous les progrès, même les plus subtils. Un progrès de 1% est un progrès quand même.
Quand vous faites cet exercice, il se passe plusieurs choses dans votre vie :
Vous remarquez qu’il y a quelque chose qui fonctionne dans votre vie. C’est un excellent point de départ surtout si vous aviez tendance à vous concentrer seulement sur les problèmes (ce qui vous manquait et ce qui ne fonctionnait pas).
En remarquant vos progrès, vous remarquerez qu’il se développe en vous une motivation naturelle de continuer dans cette direction. Le fait de remarquer et de mesurer consciemment vos progrès vous donne envie d’aller plus loin, ce qui n’est pas le cas habituellement quand vous pensez à tout le chemin qu’il vous reste à faire.
Pour une raison mystérieuse, vous remarquez que vous progressez de plus en plus rapidement quand vous mesurez vos progrès. Le plus drôle, c’est que vous avez l’impression que vous ne faites pas d’efforts pour progresser plus rapidement.
Vous remarquez que vous vous sentez beaucoup mieux par rapport à votre vie et que votre vie va mieux (vous avez l’impression que ça marche votre affaire).
Il se met à se passer des sauts quantiques (des progrès spontanés) dans différents domaines de votre vie.
Cet exercice devient bientôt de plus en plus votre façon habituelle de penser et vous vous mettez à remarquer vos progrès en temps réel. Vous vous surprenez à être meilleur que vous l’étiez avant. Ceci est très différent, parce que ça vous permet d’apprécier le moment présent.
Vous remarquez que vous apprenez plus rapidement.
Vous remarquez que vous êtes plus efficaces.
Vous remarquez que vous êtes de plus en plus souvent dans le « flow ».
Bon, je ne dis pas que c’est magique. Vous devez faire cet exercice régulièrement pour avoir ce genre de résultats. Ce qui est merveilleux, c’est que cet exercice prend seulement 2-3 minutes à faire, sauf quand vous vivez des journées remplies de progrès de toutes sortes (on finit par avoir beaucoup de progrès à noter)! Et bien sûr, si vous faites cet exercice régulièrement, ce genre de journée se produira de plus en plus souvent.
Quand vous remarquez que vous remarquez vos progrès en temps réel tout au long de la journée, vous pouvez arrêter de faire cet exercice par écrit, car vous avez développé l’habitude de mesurer vos progrès au moment où ils se produisent. Vous avez maintenant tendance à percevoir la réalité de cette façon et bien sûr, cette façon de percevoir et de fonctionner changera les résultats que vous obtenez.
Fonctionner à partir de ce qui fonctionne
Une autre application du principe de la direction est la suivante. Avez-vous déjà remarqué que beaucoup de gens passent leur temps à trouver ce qui ne va pas dans leur vie, ce qui les limite et ce qui est vraiment désagréable?
Ensuite, ils cherchent ce qui cause tous ces problèmes en croyant que s’ils trouvent la cause profonde de leurs problèmes, ils pourront les régler et tout sera parfait. Avez-vous déjà remarqué que ces gens ne sont souvent pas plus heureux qu’ils ne l’étaient il y a un an? 2 ans? 5 ans? 10 ans? 25 ans? 50 ans?
Bien sûr, certains progressent et ils vous le diront, mais il y a toujours un petit quelque chose qui les dérange, qui n’est toujours pas correct. Vous savez, l’affaire qui semble impossible à changer?
Je vais vous proposer une théorie (ce n’est pas la vérité absolue). Qu’est-ce que vous diriez si je vous disais que la cause de ce problème qui semble impossible à changer, c’est justement le fait que ces personnes sont entraînées à trouver ce qui ne va pas et entraînées à chercher les causes profondes de leurs problèmes? Autrement dit, qu’est-ce que vous diriez si je vous disais que leur façon intrinsèque de fonctionner est ce qui crée constamment de nouveaux problèmes?
Ceci est particulièrement évident en thérapie. Une personne a un problème et va consulter. Après plusieurs sessions, elle sait maintenant pourquoi elle a ce problème et en plus, elle a trouvé avec l’aide du thérapeute des problèmes encore plus « profonds » dont elle ne connaissait même pas l’existence avant. Maintenant qu’elle sait qu’elle a ces problèmes en plus, ça devient un peu plus compliqué, même dans sa vie de tous les jours.
L’effet pernicieux ici, c’est que le client est entraîné (conditionné) à chercher des problèmes et à en trouver les causes. Le résultat de tout ceci est que peu importe le nombre de problèmes qu’il règle, il en trouve toujours de nouveaux à régler et doit encore travailler à les régler. J’ai été moi-même dans cette réalité et je n’y ai pas trouvé de fin. C’est un processus infini. Quand nous ne trouvons plus de problèmes en nous, nous en trouvons dans les autres ou dans la vie ou dans notre couple ou dans notre travail, etc. Et nous nous sentons mal. Cette façon de percevoir semble très ancrée dans beaucoup de gens que je rencontre.
Comme ce mécanisme fonctionne très bien, que se passerait-il si nous l’utilisions pour nous enseigner à chercher ce qui fonctionne à la place? Qu’est-ce qui se passerait si nous devenions de plus en plus compétents à trouver ce qui fonctionne dans les différents domaines de notre vie?
Si notre habitude intrinsèque était de remarquer tous nos progrès et tout ce qui fonctionne même dans les aspects qui fonctionnent moins dans notre vie. Exemple, il y a un froid dans notre couple. Ce qui fonctionne dans ce contexte, c’est que nous sommes capables de nous parler et que nous sommes tous les 2 en train d’avancer vers une solution qui nous convient mutuellement.
Comme notre façon de percevoir la réalité influence nos réactions et nos comportements, ce petit ajustement de perception fait une grosse différence à long terme. Plusieurs personnes m’ont dit que de faire le petit exercice proposé plus tôt avait apporté de gros changements dans leur vie. Tout ça, juste parce qu’ils ont pris le temps de noter leurs progrès sur une feuille à la fin de la journée. Ils ont noté les différents progrès, améliorations et nouveaux apprentissages pour ensuite passer à autre chose. C’est très peu d’efforts. Presque anodin.
Pourtant, après quelques jours ou une semaine, les effets commencent déjà à paraître et nos résultats dans plusieurs domaines d’activités semblent s’améliorer spontanément, sans effort de notre part (à l’exception du petit exercice).
Je ne peux que vous encourager à essayer cet exercice pendant au moins 2 semaines. Ça ne coûte rien et ça rapporte tellement!
Donnez-moi des nouvelles de vos progrès!
Alexandre

 

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Ce processus est très important parce qu’il répond à ce que je crois être une erreur souvent commise en développement personnel. En développement personnel, on entend souvent parler d’écrire nos objectifs de manière précise avec une date avant laquelle ils doivent être accomplis, etc.
Ceci est très bien pour tous ceux qui ne se sont jamais arrêtés pour se demander ce qu’ils voulaient dans la vie. Cependant, j’ai fait cet exercice plusieurs fois et j’ai remarqué qu’il pouvait avoir un effet démotivant, surtout quand mes objectifs étaient ambitieux. Aussitôt que je mettais une date sur mon objectif ambitieux, je commençais déjà à ressentir un stress (je parle ici de mon expérience et la vôtre peut être totalement différente). Ce stress grandissait à mesure que je m’approchais de la date que j’avais choisie pour la réalisation de mon objectif.
Plusieurs de ces objectifs n’ont jamais été atteints pour plusieurs raisons. La première raison, c’est que la plupart de ces objectifs ne convenaient pas du tout à qui j’étais (ma « vibe »). Ils avaient été influencés ou induits par d’autres personnes et je n’avais pas pris le temps de me demander s’ils me convenaient vraiment.
La deuxième raison, c’est que mes objectifs étaient beaucoup trop ambitieux pour les compétences que je possédais réellement.
La troisième raison était que les délais que je choisissais pour mes objectifs étaient irréalistes (beaucoup trop courts).
Tout ça m’amenait beaucoup de déception. J’ai aussi remarqué que je vivais dans le futur à rêver à mes objectifs sans vraiment faire de progrès dans le présent, dans ma vie de tous les jours.
Quand je me suis rendu compte de tout ça, j’ai décidé de faire autre chose. Je voulais vivre le moment présent et faire des progrès mesurables ici maintenant vers mes objectifs. Je voulais aussi une motivation qui ne serait pas basée sur le stress.
Par chance, j’ai fait une formation avec Richard Bandler dans laquelle il enseignait la différence entre une direction et un objectif. Après cette formation, je me suis mis à mesurer mes progrès régulièrement au lieu de me demander combien de temps il me restait pour atteindre mon objectif. En fait, je ne me mets plus de délais rigides pour mes objectifs ambitieux…
Pour passer du mode « objectif » au mode « direction », c’est assez simple. L’exercice le plus simple consiste à prendre en note les progrès que vous avez faits dans la journée dans différents domaines.
Vous les écrivez sur une feuille et vous recommencez chaque soir. Vous notez absolument tous les progrès, même les plus subtils. Un progrès de 1% est un progrès quand même.
Quand vous faites cet exercice, il se passe plusieurs choses dans votre vie :
Vous remarquez qu’il y a quelque chose qui fonctionne dans votre vie. C’est un excellent point de départ surtout si vous aviez tendance à vous concentrer seulement sur les problèmes (ce qui vous manquait et ce qui ne fonctionnait pas).
En remarquant vos progrès, vous remarquerez qu’il se développe en vous une motivation naturelle de continuer dans cette direction. Le fait de remarquer et de mesurer consciemment vos progrès vous donne envie d’aller plus loin, ce qui n’est pas le cas habituellement quand vous pensez à tout le chemin qu’il vous reste à faire.
Pour une raison mystérieuse, vous remarquez que vous progressez de plus en plus rapidement quand vous mesurez vos progrès. Le plus drôle, c’est que vous avez l’impression que vous ne faites pas d’efforts pour progresser plus rapidement.
Vous remarquez que vous vous sentez beaucoup mieux par rapport à votre vie et que votre vie va mieux (vous avez l’impression que ça marche votre affaire).
Il se met à se passer des sauts quantiques (des progrès spontanés) dans différents domaines de votre vie.
Cet exercice devient bientôt de plus en plus votre façon habituelle de penser et vous vous mettez à remarquer vos progrès en temps réel. Vous vous surprenez à être meilleur que vous l’étiez avant. Ceci est très différent, parce que ça vous permet d’apprécier le moment présent.
Vous remarquez que vous apprenez plus rapidement.
Vous remarquez que vous êtes plus efficaces.
Vous remarquez que vous êtes de plus en plus souvent dans le « flow ».
Bon, je ne dis pas que c’est magique. Vous devez faire cet exercice régulièrement pour avoir ce genre de résultats. Ce qui est merveilleux, c’est que cet exercice prend seulement 2-3 minutes à faire, sauf quand vous vivez des journées remplies de progrès de toutes sortes (on finit par avoir beaucoup de progrès à noter)! Et bien sûr, si vous faites cet exercice régulièrement, ce genre de journée se produira de plus en plus souvent.
Quand vous remarquez que vous remarquez vos progrès en temps réel tout au long de la journée, vous pouvez arrêter de faire cet exercice par écrit, car vous avez développé l’habitude de mesurer vos progrès au moment où ils se produisent. Vous avez maintenant tendance à percevoir la réalité de cette façon et bien sûr, cette façon de percevoir et de fonctionner changera les résultats que vous obtenez.
Fonctionner à partir de ce qui fonctionne
Une autre application du principe de la direction est la suivante. Avez-vous déjà remarqué que beaucoup de gens passent leur temps à trouver ce qui ne va pas dans leur vie, ce qui les limite et ce qui est vraiment désagréable?
Ensuite, ils cherchent ce qui cause tous ces problèmes en croyant que s’ils trouvent la cause profonde de leurs problèmes, ils pourront les régler et tout sera parfait. Avez-vous déjà remarqué que ces gens ne sont souvent pas plus heureux qu’ils ne l’étaient il y a un an? 2 ans? 5 ans? 10 ans? 25 ans? 50 ans?
Bien sûr, certains progressent et ils vous le diront, mais il y a toujours un petit quelque chose qui les dérange, qui n’est toujours pas correct. Vous savez, l’affaire qui semble impossible à changer?
Je vais vous proposer une théorie (ce n’est pas la vérité absolue). Qu’est-ce que vous diriez si je vous disais que la cause de ce problème qui semble impossible à changer, c’est justement le fait que ces personnes sont entraînées à trouver ce qui ne va pas et entraînées à chercher les causes profondes de leurs problèmes? Autrement dit, qu’est-ce que vous diriez si je vous disais que leur façon intrinsèque de fonctionner est ce qui crée constamment de nouveaux problèmes?
Ceci est particulièrement évident en thérapie. Une personne a un problème et va consulter. Après plusieurs sessions, elle sait maintenant pourquoi elle a ce problème et en plus, elle a trouvé avec l’aide du thérapeute des problèmes encore plus « profonds » dont elle ne connaissait même pas l’existence avant. Maintenant qu’elle sait qu’elle a ces problèmes en plus, ça devient un peu plus compliqué, même dans sa vie de tous les jours.
L’effet pernicieux ici, c’est que le client est entraîné (conditionné) à chercher des problèmes et à en trouver les causes. Le résultat de tout ceci est que peu importe le nombre de problèmes qu’il règle, il en trouve toujours de nouveaux à régler et doit encore travailler à les régler. J’ai été moi-même dans cette réalité et je n’y ai pas trouvé de fin. C’est un processus infini. Quand nous ne trouvons plus de problèmes en nous, nous en trouvons dans les autres ou dans la vie ou dans notre couple ou dans notre travail, etc. Et nous nous sentons mal. Cette façon de percevoir semble très ancrée dans beaucoup de gens que je rencontre.
Comme ce mécanisme fonctionne très bien, que se passerait-il si nous l’utilisions pour nous enseigner à chercher ce qui fonctionne à la place? Qu’est-ce qui se passerait si nous devenions de plus en plus compétents à trouver ce qui fonctionne dans les différents domaines de notre vie?
Si notre habitude intrinsèque était de remarquer tous nos progrès et tout ce qui fonctionne même dans les aspects qui fonctionnent moins dans notre vie. Exemple, il y a un froid dans notre couple. Ce qui fonctionne dans ce contexte, c’est que nous sommes capables de nous parler et que nous sommes tous les 2 en train d’avancer vers une solution qui nous convient mutuellement.
Comme notre façon de percevoir la réalité influence nos réactions et nos comportements, ce petit ajustement de perception fait une grosse différence à long terme. Plusieurs personnes m’ont dit que de faire le petit exercice proposé plus tôt avait apporté de gros changements dans leur vie. Tout ça, juste parce qu’ils ont pris le temps de noter leurs progrès sur une feuille à la fin de la journée. Ils ont noté les différents progrès, améliorations et nouveaux apprentissages pour ensuite passer à autre chose. C’est très peu d’efforts. Presque anodin.
Pourtant, après quelques jours ou une semaine, les effets commencent déjà à paraître et nos résultats dans plusieurs domaines d’activités semblent s’améliorer spontanément, sans effort de notre part (à l’exception du petit exercice).
Je ne peux que vous encourager à essayer cet exercice pendant au moins 2 semaines. Ça ne coûte rien et ça rapporte tellement!
Donnez-moi des nouvelles de vos progrès!
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