QU’EST-CE QUI NOUS FAIT MANGER TROP, ENGRAISSER ET PERDRE NOTRE SANTÉ SI PRÉCIEUSE?

J’écris cet article en ayant derrière moi des années de difficultés alimentaires et des années à titre de thérapeute. J’ai toujours eu tendance à manger quand je n’avais pas faim. Et à manger même après avoir ressenti que j’étais plein.
Présentement, cette tendance n’a pas occasionné de problèmes de santé graves, seulement le désagrément de vivre avec un surplus de poids considéré « normal » dans notre société. Même si ce surplus de poids est considéré comme étant normal, puisque dans notre société moderne l’on dénombre plus de gens ayant un surplus de poids que de gens ayant un poids santé, cet état me dérange… Même si je me sens bien la plupart du temps, je ne me sens pas « en pleine forme » ou « super bien » ou « merveilleusement bien », et c’est ce que je vise.
J’aimerais être débordant d’énergie comme certaines personnes que je côtoie. J’aimerais avoir les yeux brillants de santé et de l’énergie quand vient le temps de m’amuser. En faisant de la recherche sur le sujet de la suralimentation pour mes clients et moi-même, j’en suis venu à une conclusion. Si je mange quand je n’ai pas faim et si je mange quand j’ai le signal très clair que je suis plein, mon problème n’est pas physique. Ce n’est pas mon corps qui me pousse à manger plus à ce moment-là, au contraire!
Donc, le problème se situe ailleurs… mais où? Eh bien, il suffit de chercher dans la tête et dans le cœur! J’ai souvent eu des discussions avec mes collègues et l’observation qui est presque unanime est que notre tendance à nous suralimenter vient de nos conditionnements, et qu’il y a des tendances communes chez toutes les personnes qui mangent plus que ce qu’elles ont besoin de manger (et, croyez-moi, nous sommes beaucoup!).
Voici quelques tendances :
– Manger quand nous sommes stressés (même si nous n’avons pas faim).
– Manger quand nous nous sentons seuls (même si nous n’avons pas faim).
– Manger pour célébrer un événement (même si nous n’avons pas faim).
– Manger quand nous nous sentons tristes ou frustrés (même si nous n’avons pas faim).
– Manger quand nous nous ennuyons ou pour passer le temps (même si nous n’avons pas faim)
– Manger quand nous aimerions recevoir de l’amour (même si nous n’avons pas faim).
Ce ne sont que des exemples très communs et il y en a plus, mais pour la discussion, ce sera suffisant. L’aspect le plus important à comprendre dans tout ça est la notion de conditionnement. Un conditionnement agit comme un automatisme qui se produit hors de notre volonté, comme une sorte d’action programmée qui se déclenche dans une situation précise. Par exemple, je me sens seul et hop, mon corps se lève et se dirige vers le réfrigérateur!
Y aurait-il d’autres moyens beaucoup plus efficaces que la nourriture pour résoudre mon sentiment de solitude? Évidemment! Je pourrais appeler des amis, je pourrais faire un de mes passe-temps préférés, je peux penser à des centaines de possibilités plus efficaces, surtout qu’après avoir mangé, le sentiment revient habituellement assez rapidement! Pourtant, le réflexe est d’utiliser la nourriture pour résoudre la plupart des exemples présentés plus haut.
Et si vous vous suralimentez, vous avez sûrement remarqué que la volonté n’y pouvait rien du tout! Bien sûr, certaines personnes réussissent à maintenir une alimentation saine pendant quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, mais après un certain temps, les comportements de suralimentation reviennent. Selon les experts les plus éminents sur le sujet (je base la notion d’expert ici sur les résultats permanents obtenus par ces personnes), la seule façon de changer la tendance à la suralimentation de façon permanente est de défaire les conditionnements reliés à ce comportement.
Le travail comportemental seul, la volonté seule, le changement de croyances seul n’y parviendront pas si les conditionnements ne sont pas défaits. Ceci pourrait expliquer le faible taux de succès que les professionnels obtiennent avec leurs clients qui ont tendance à la suralimentation. Les conditionnements doivent être changés pour obtenir du succès dans ce domaine particulier d’intervention.
Le processus de déconditionnement alimentaire que je connais pour les autres tendances est trop long et complexe pour en faire le sujet d’un article, mais si vous avez un tout petit peu de volonté, je vous présente un truc qui peut déconditionner votre tendance à la suralimentation si vous l’utilisez régulièrement. Quand votre main ouvre la porte de réfrigérateur ou de l’armoire, demandez-vous : « Est-ce que j’ai vraiment physiquement faim ? » Non. Ensuite, demandez-vous : « Qu’est-ce que j’essaie d’engourdir, d’éviter, de résoudre ou de changer en mangeant ? » Quand vous avez la réponse, prenez un papier et un crayon et notez tous les moyens qui pourraient vous aider dans cette situation autres que la nourriture.
Si vous faites cet exercice régulièrement, vous devriez remarquer un changement intéressant dans vos habitudes alimentaires, dans votre santé et dans votre poids.
À votre santé!
Alexandre Nadeau
Auteur du livre L’essence du bonheur aux Éditions Dauphin Blanc

 

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J’écris cet article en ayant derrière moi des années de difficultés alimentaires et des années à titre de thérapeute. J’ai toujours eu tendance à manger quand je n’avais pas faim. Et à manger même après avoir ressenti que j’étais plein.
Présentement, cette tendance n’a pas occasionné de problèmes de santé graves, seulement le désagrément de vivre avec un surplus de poids considéré « normal » dans notre société. Même si ce surplus de poids est considéré comme étant normal, puisque dans notre société moderne l’on dénombre plus de gens ayant un surplus de poids que de gens ayant un poids santé, cet état me dérange… Même si je me sens bien la plupart du temps, je ne me sens pas « en pleine forme » ou « super bien » ou « merveilleusement bien », et c’est ce que je vise.
J’aimerais être débordant d’énergie comme certaines personnes que je côtoie. J’aimerais avoir les yeux brillants de santé et de l’énergie quand vient le temps de m’amuser. En faisant de la recherche sur le sujet de la suralimentation pour mes clients et moi-même, j’en suis venu à une conclusion. Si je mange quand je n’ai pas faim et si je mange quand j’ai le signal très clair que je suis plein, mon problème n’est pas physique. Ce n’est pas mon corps qui me pousse à manger plus à ce moment-là, au contraire!
Donc, le problème se situe ailleurs… mais où? Eh bien, il suffit de chercher dans la tête et dans le cœur! J’ai souvent eu des discussions avec mes collègues et l’observation qui est presque unanime est que notre tendance à nous suralimenter vient de nos conditionnements, et qu’il y a des tendances communes chez toutes les personnes qui mangent plus que ce qu’elles ont besoin de manger (et, croyez-moi, nous sommes beaucoup!).
Voici quelques tendances :
– Manger quand nous sommes stressés (même si nous n’avons pas faim).
– Manger quand nous nous sentons seuls (même si nous n’avons pas faim).
– Manger pour célébrer un événement (même si nous n’avons pas faim).
– Manger quand nous nous sentons tristes ou frustrés (même si nous n’avons pas faim).
– Manger quand nous nous ennuyons ou pour passer le temps (même si nous n’avons pas faim)
– Manger quand nous aimerions recevoir de l’amour (même si nous n’avons pas faim).
Ce ne sont que des exemples très communs et il y en a plus, mais pour la discussion, ce sera suffisant. L’aspect le plus important à comprendre dans tout ça est la notion de conditionnement. Un conditionnement agit comme un automatisme qui se produit hors de notre volonté, comme une sorte d’action programmée qui se déclenche dans une situation précise. Par exemple, je me sens seul et hop, mon corps se lève et se dirige vers le réfrigérateur!
Y aurait-il d’autres moyens beaucoup plus efficaces que la nourriture pour résoudre mon sentiment de solitude? Évidemment! Je pourrais appeler des amis, je pourrais faire un de mes passe-temps préférés, je peux penser à des centaines de possibilités plus efficaces, surtout qu’après avoir mangé, le sentiment revient habituellement assez rapidement! Pourtant, le réflexe est d’utiliser la nourriture pour résoudre la plupart des exemples présentés plus haut.
Et si vous vous suralimentez, vous avez sûrement remarqué que la volonté n’y pouvait rien du tout! Bien sûr, certaines personnes réussissent à maintenir une alimentation saine pendant quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, mais après un certain temps, les comportements de suralimentation reviennent. Selon les experts les plus éminents sur le sujet (je base la notion d’expert ici sur les résultats permanents obtenus par ces personnes), la seule façon de changer la tendance à la suralimentation de façon permanente est de défaire les conditionnements reliés à ce comportement.
Le travail comportemental seul, la volonté seule, le changement de croyances seul n’y parviendront pas si les conditionnements ne sont pas défaits. Ceci pourrait expliquer le faible taux de succès que les professionnels obtiennent avec leurs clients qui ont tendance à la suralimentation. Les conditionnements doivent être changés pour obtenir du succès dans ce domaine particulier d’intervention.
Le processus de déconditionnement alimentaire que je connais pour les autres tendances est trop long et complexe pour en faire le sujet d’un article, mais si vous avez un tout petit peu de volonté, je vous présente un truc qui peut déconditionner votre tendance à la suralimentation si vous l’utilisez régulièrement. Quand votre main ouvre la porte de réfrigérateur ou de l’armoire, demandez-vous : « Est-ce que j’ai vraiment physiquement faim ? » Non. Ensuite, demandez-vous : « Qu’est-ce que j’essaie d’engourdir, d’éviter, de résoudre ou de changer en mangeant ? » Quand vous avez la réponse, prenez un papier et un crayon et notez tous les moyens qui pourraient vous aider dans cette situation autres que la nourriture.
Si vous faites cet exercice régulièrement, vous devriez remarquer un changement intéressant dans vos habitudes alimentaires, dans votre santé et dans votre poids.
À votre santé!
Alexandre Nadeau
Auteur du livre L’essence du bonheur aux Éditions Dauphin Blanc

 

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