Question : Tu as fait publier un livre aux Éditions Dauphin Blanc! Peux-tu m’aider à faire publier mon livre?

Super que tu te prépares à publier un livre!

Malheureusement, je n’ai aucune influence sur les décisions prises par Dauphin Blanc.

Je peux cependant te donner quelques trucs simples ici.

Mon livre a été choisi tout de suite pour plusieurs raisons.

Voici ce que l’éditeur m’a dit : « Ton livre est unique. Je n’ai jamais lu de livre abordant ce sujet de cette façon. »

Donc, le sujet n’a pas besoin d’être nouveau, mais la façon de l’aborder, les informations que nous y apportons et le style que nous utilisons devraient l’être.

Voici ce que mon groupe test (environ 100 personnes) a dit : « Ça se lisait tout seul. Je n’avais pas l’impression de devoir faire un effort pour lire. Je ressentais des changements en moi en le lisant. Je ressentais ce que tu expliquais dans mon corps. »

Je suggère fortement de faire lire ton livre à plusieurs personnes qui sont plus des connaissances que des amis et qui ont différents types de personnalité. S’ils disent ne pas comprendre certains chapitres, il serait idéal de les réécrire ou de trouver une façon différente d’organiser les sujets abordés. La facilité de lecture est un critère des éditeurs.

Quelque chose que les éditeurs ne diront pas, mais qui influence leurs décisions, est le contenu de la lettre de présentation.

Ma lettre a été très efficace pour une raison très simple. La plupart des auteurs écrivent une lettre disant qu’ils admirent ou aiment cet éditeur et qu’ils aimeraient être publiés par cet éditeur. C’est correct, mais comme tout le monde écrit ça, ça ne fait pas ressortir.

Ce qu’il est bon de savoir, c’est que l’éditeur prend un risque financier chaque fois qu’il signe avec un nouvel auteur. Il fait imprimer 3000 copies du livre qu’il doit payer, en plus des employés qui travailleront aux livres (graphiste, correcteur, etc.).

Sachant ça, j’ai décrit dans ma lettre que j’allais faire un travail continu pour promouvoir le livre et j’ai décrit le nombre de visiteurs à mon site Web chaque mois, le nombre de participants à mes ateliers en moyenne et le nombre de participants à mes activités spéciales (environ 400 en moyenne).

Donc, quand il a eu le choix entre 2 livres de qualité égale, évidemment, j’étais un meilleur choix parce que si mon livre ne se vendait pas beaucoup en librairies, il savait qu’il pouvait compter sur moi pour vendre les 3000 copies imprimées à court ou moyen terme.

Ceci enlève un stress et fait de moi un choix qui n’est pas risqué du tout.

C’est très important, car ils publient un nombre limité de nouveaux auteurs par année et pour le reste, il s’agit d’auteurs connus (moins risqué).

En démontrant que j’étais un investissement au lieu d’un risque, je me suis démarqué des nouveaux auteurs qui ressemblaient plus à un risque.

Je ne crois pas que personne n’explique ça au Québec.

J’ai dû suivre un cours très cher aux États-Unis pour le savoir. Et ça a porté fruit, mon livre a été accepté à ma première tentative et je rencontre régulièrement des gens qui se sont fait refuser leur manuscrit par Dauphin Blanc ou un autre éditeur.

Donc, si tu as un réseau, beaucoup de contacts sur Facebook, des contacts dans les médias, un site Internet qui fonctionne bien ou quoi que ce soit qui aidera à faire vendre des livres, il faut le mettre dans ta lettre de présentation. Ça pourrait faire la différence entre être publié ou pas.

En espérant que ça t’aide!