Je me suis rendu compte qu’il y avait deux chemins principaux vers l’éveil spirituel en ce qui concerne l’argent.
1- Décider que l’argent n’est pas important et transcender complètement tous nos besoins de sécurité et notre feeling de survie.
C’est un peu le truc utilisé par ceux qui s’en vont dans leur caverne et méditent pour se libérer complètement de tout leur conditionnement social.
Cette approche fonctionne pour ceux qui ont la persévérance (parfois des années ou des décennies) s’ils ne deviennent pas fous.
2- Ce que j’aime appeler l’approche moderne.
Dans mon expérience, si nous avons une famille et nous ne souhaitons pas les laisser en plan pendant une durée indéterminée, on peut simplement générer assez d’argent pour mettre en paix temporairement notre sentiment de survie et de sécurité.
Quand je vois des aspirants qui ne font pas ça, ils sont tellement stressés et déconcentrés par leur survie qu’ils ne font pas beaucoup de progrès spirituel et ne réussissent pas à méditer ou à faire leur pratique. Un membre de leur famille leur rappellera toujours de se trouver un travail, surtout s’il y a des enfants à la maison!
Quand l’argent est en place, il est beaucoup plus facile dans mon expérience de se concentrer sur notre pratique spirituelle.
En plus, une personne peut utiliser une pratique simple comme la méthode Sedona, le Travail de Byron Katie ou la TDSM pour avancer vers son « éveil ».
Ce ne sont pas les deux seules options, je souligne simplement le dilemme qui se présente souvent pour les personnes de notre société moderne qui décident d’entreprendre une démarche spirituelle…
Une personne peut toujours utiliser une des approches mentionnées plus haut ou une autre, peu importe sa situation, et vivre la libération totale.
De mon côté, il a été plus facile d’avancer quand le stress de la survie a été grandement diminué…
L’argent n’empêche pas l’éveil et ne le produit pas non plus, pas plus qu’il empêche le bonheur ou le crée.
Je parle seulement du conditionnement social relié à l’argent et comment il active nos émotions de survie et qu’aussitôt que ces feelings sont activés, il est très difficile de méditer ou de faire toute autre démarche tellement notre corps et notre esprit sont en état de stress.
À partir de là, on peut juste le transcender même si ça demande souvent une volonté surhumaine pour plusieurs.
Personnellement, j’ai choisi l’option 2, ayant de jeunes enfants.
Tout est parfait. Encore, une question de choix.
Certains, même avec des familles, abandonnent tout et s’en vont dans un ashram ou vivent en ermite…
Il est possible qu’ils se fassent détester par leurs proches, surtout des enfants qui se sentent abandonnés et ne comprennent pas la démarche.
S’ils finissent illuminés, ils seront en paix avec ça.
S’ils ne le sont pas, le retour pourrait être difficile…
Question de choix…
Encore là, tout est parfait et c’est à notre Être de dicter tout ça.
Mon grain de sel!